lundi 31 mars 2008

C'est quoi ce bordel avec l'amour?

Extraits des poupées russes
Rien à dire.



Xavier est dans la rue parfaite aux dimensions parfaites avec la fille parfaite. C'est une scène que j'adore.


vendredi 28 mars 2008

Site de statistiques mondiales

Sur le blog de hervé, il y a ce lien vers un site de statistiques mondiales selon les rapports de l'ONU. Allez-y et vous serez surpris par ces nombres qui évoluent en temps réel. Je vous conseille vivement d'aller faire un tour, ca fait relativiser. Cliquez ici

Témoignage « Reconnaître sa souffrance, c'est déjà l'atténuer »

Lytta Basset est professeure de Thélologie, après avoir été pasteure pendant 17 ans. Elle respire la sérénité. Elle a pourtant vécu le « pire » : le suicide de son fils de 24 ans, en 2001.

« On ne se remet jamais de la mort de son enfant : cette phrase que j'ai entendu des milliards de fois, est une phrase assassine et fausse. Cela fait 6 ans que Samuel est mort et, depuis plus d'un an, je peux dire que j'ai le sentiment d'être apaisée. Mais il faut du temps pour se réunifier.

Comment j'ai trouvé la paix?

D'abord, je n'ai pas eu à lutter contre la culpabilité. Mes recherches sur ce sentiment m'avaient montré à quel point il pouvait être une impasse. D'ailleurs, le jour de l'enterrement, j'ai dit "Je n'irai pas dans la culpabilité". La phrase a surgi hors de moi. J'y ai souvent repensé ensuite, cela m'a encouragée.

Culpabiliser, c'est rester otage d'un fantasme, croire que nous pouvons à nous seuls sauver la vie d'un autre. Or, il est évident que je n'aurais jamais pu convaincre Samuel de ne pas vouloir mourir. Accepter notre impuissance, tout comme admettre que certaines choses soient irréversibles, c'est un défi pour celui qui souffre d'une séparation. Et c'est un pas de géant vers l'apaisement.

Mais l'étape essentielle consiste à regarder sa douleur en face. Ce n'est pas en mettant le couvercle sur les émotions qu'elles cesseront, ni en niant son éclatement interne que l'on retrouve un état harmonieux. Je dis souvent que reconnaître sa souffrance, c'est l'atténuer aux trois quarts. Parce que dans ce flou général, un objectif devient clair : se retrouver soi-même, pour en finir avec ce désordre intérieur.

Cela ne signifie pas qu'il faille se couper des autres. Instinctivement, beaucoup de gens en souffrance se replient sur eux-mêmes. Par peur d'embarasser en pensant que " les autres ne peuvent pas comprendre, donc vaut mieux que je ne dise rien". Du fait de mes expériences passées, j'ai été très tôt consciente de ce piège du silence et je me suis promis de l'éviter. Par exemple, lors du premier anniversaire de mon fils après sa mort, j'étais en conférence au Portugal. Même si je ne connaissais personne, je savais que je ne pouvais pas garder ça pour moi, je devais le dire.

Ceux qui m'avaient fait venir au séminaire parlaient un peu français, je les ai pris à part : "J'ai perdu mon fils il y a quelques mois, c'est son anniversaire aujourd'hui. J'ai besoin de le dire parce que ça m'habite." Ils m'ont écoutée avec empathie, puis nous avons repris le travail. C'était suffisant, j'avais déposé ce poids. S'ouvrir, parler de soi est déterminant. Le plus souvent, nous découvrons des trésors de générosité chez les gens. S'entendre dire : « Je pense bien à vous », cela suffit pour aller un peu mieux. Et si certains réagissent moins bien à ce type de confidences, pourquoi s'en inquiéter? Ils ont leurs raisons pour être mal à l'aise avec la mort, mieux vaut se tourner vers d'autres personnes capables de nous entendre.

Enfin, ce qui m'a aidée à retrouver la paix, c'est l'attention aux détails, à toutes les petites choses du quotidien qui prouvent que la vie est davantage que le malheur qui m'est arrivé. C'est cette nouvelle plante que j'ai découverte dans le jardin le jour de l'anniversaire de la mort de mon fils, c'est cette lettre d'encouragement dans ma boîte aux lettres alors que j'étais effondrée de chagrin.

Ce sont toutes ces coincidences, comme des cailloux blancs dans un champ de décombres. Nous les voyons tous, mais nous avons tendance à les minimiser. « Ce n'est rien par rapport à l'horreur que je vis » Je crois que c'est le contraire. Ces petits cailloux deviennent des repères, qui couvrent peu à peu le terrain dévasté. Il y a une vitalité immense dans les détails .Quand tous vos repères ont volé en éclats, c'est comme si soudain la vie nous montrait qu'il y a encore du possible.

Au fil du temps, ces instants d'accalmie deviennent plus nombreux et plus longs que les moments de déchirure, la mort cesse d'être obsédante, se lever chaque matin n'est plus un exploit. Aujourd'hui, j'ai repris pied dans la vie, j'arrive à me projeter, à rire. Il ne s'agit pas que j'oublie mon malheur et mon enfant disparu. Au contraire, il n'a jamais été aussi près de moi. C'est cela je crois, être en paix : avoir la sensation que l'autre est vivant, mais autrement : en nous. »

lundi 24 mars 2008

Amma


Voilà un discours qu'Amma a fait aux nations unies lorsqu'elle a reçu le prix Gandhi-King. Elle est hindouiste. Elle est à l'origine de beaucoup d'actions humanitaires en Inde. Elle a pris 20 000 000 de personnes dans ses bras.
Cela a pour titre : Le futur dépend des femmes.

Voilà un autre discours qu'a fait Amma lors d'un congrés inter religieux. Cela a pour titre : Compréhension et collaboration entre les religions.

Il y a aussi un discours que Amma a fait à Barcelone au parlement des religions : Que la paix et le bonheur prévalent.

dimanche 23 mars 2008

Petite citation

Pour diminuer la souffrance, il faut distinguer entre la douleur propre à la douleur et celle que nous créons rien qu'en y pensant.
La peur, la colère, la culpabilité, la solitude et le désespoir sont autant de réactions émotionnelles susceptibles de l'amplifier.

14ème Dalai Lama

Grand jour - Aujourd'hui

Chose redoutée tant - arrivée

M'y attendais pas

Pas mort - En vie - YES!

Début respirations difficiles mais ok.

Pas très bien dormi - Pleine Lune?

Peur surmontée? -- A suivre--

Pas into the wild mais into the farm.

Rire ou pleurer? Partagé.

Quand yeux fermés - colère.

Quand yeux ouverts – cosmic blague!

Yeux en face des trous!

3ème oeil vers Retraite!

See you!

lundi 17 mars 2008

Article de psychologies magazine sur l'ancienne sortie de retraite de 3 ans au bost en 2004

e mercredi matin, les portes des ermitages s’ouvrent. Enfin. Cheveux ras, longues robes monastiques carmin, ils apparaissent, sortant un à un, en procession, concentrés. Il faudra attendre que s’achève la cérémonie recueillie au stûpa (monument sacré) puis au temple pour que les bras s’ouvrent, pour que s’échangent les premiers mots. Ces dernières minutes sont les plus longues…

« Ce moment a été comme un point d’orgue, confie Jean-Guy, 38 ans, ingénieur naval. Moi qui ai fait beaucoup de voile, j’ai vécu cette sortie comme une rentrée au port avant de reprendre le large. Je ne cherchais pas à détailler les visages, à reconnaître qui que ce soit. Je mettais juste tout mon bonheur dans mes yeux, pour le partager. » Pourtant, la grande retraite du bouddhisme est une expérience sans concession.

Plonger de l’intérieur vers l’extérieur

Pour l’heure, l’émotion est forte. Une amie s’excuse de n’avoir pas écrit : « Le temps a passé si vite. » Un photographe est là à titre privé : son ex-compagne sort de sa seconde retraite consécutive. Telle mère tire sans relâche les poils sur le bras de son fils, après tout ces mois sans pouvoir le toucher. Telle autre, qui n’a pas approuvé le choix du sien, concède « qu’il n’a pas trop maigri »…

Les pères, eux, sont très souvent gênés et ne savent pas trop comment reprendre contact. L’un s’émerveille des roseaux du jardin ; un autre, cynique, dit à son fils : « Pendant ce temps-là, je me suis occupé de faire fructifier ton argent. » Une phrase que le sociologue Stéphane Potier ne juge pas anodine : « Les parents ne comprennent pas que leurs enfants n’assument pas leur vie financière. Pour payer les 335 € mensuels nécessaires au financement de la retraite, la plupart font appel à des donateurs. Pour la famille, entrer en retraite ne peut mener nulle part professionnellement parlant. Ce n’est pas une carrière. » Stéphane n’est pas là en simple observateur… puisqu’il souhaite participer à la prochaine, en 2005.

Un enfant de 11 ans, serré comme un koala contre sa mère, reste totalement insensible à l’agitation extérieure. Sophie, 35 ans, vient de sortir. Tous les mois, son fils lui a envoyé une photocopie de ses bulletins scolaires et, pendant ces trois années, c’est son mari qui s’est occupé de lui. « Prendre la décision de partir en retraite a été extrêmement difficile pour ma femme, parce que cela engageait un enfant, confie cet époux. Mais nous avions passé un contrat très clair : quoi qu’il advienne, Sophie revenait à la fin de la retraite, et devait l’interrompre si notre fils rencontrait des difficultés. Pour ma part, j’ai fait vœu de chasteté, afin de garantir à ma femme et à mon fils la solidité de notre cellule familiale. » Dès demain, Sophie reprendra son travail de traductrice à l’association humanitaire Planète enfants.

Introspection et travail en groupe
Avant que les portes ne se ferment pour 1 190 jours, tous ces retraitants avaient fait, au minimum, cinq vœux : ne pas tuer, ne pas voler, ne pas mentir, ne pas prendre d’intoxicant et être chaste. Un programme qui exerce la vigilance. Chaque pas compte, car, ici, les journées sont longues et riches.

Les pratiques débutent à 4 h 30 et s’achèvent à 23 heures. Discipline et recueillement sont primordiaux. Jean-Guy en a fait l’expérience. « Le grand pas a été, pour moi, de tout quitter pour arriver ici. Je vivais à La Rochelle, mon travail me passionnait, j’avais beaucoup d’amis et j’étais hyperactif. J’ai d’abord, comme mon grand-père, voulu trouver la spiritualité au sein de mon couple. Mais ce cocon cachait mes peurs. Mon amour n’était pas libre ni gratuit. Peu de temps après avoir quitté mon amie, j’ai rencontré lama Guendune, et j’ai su que c’était fini pour moi. Pour mon petit moi… L’idée de la retraite s’est vite imposée. J’ai évidemment eu beaucoup de mal pour m’asseoir et méditer ! J’ai traversé une grosse crise dans la pratique des cent onze mille cent onze prosternations. Cela a fait remonter mon orgueil et je me suis vu prendre mes valises. En fait, je me regardais le nombril. J’entre en seconde retraite pour affermir ce que j’ai découvert. Ma vocation, c’est les autres. »

Les retraitants sont logés dans des ermitages non mixtes (1) composés de petites chambres individuelles, d’un temple, d’une salle de yoga, d’une cuisine, d’un réfectoire et d’un jardin pour la détente. Le cœur du travail s’effectue dans la solitude de la cellule où chacun pratique, assis en tailleur, la méditation de façon intensive : douze heures chaque jour, par session de trois heures, dans une caisse en bois des moins confortables, pudiquement appelée « siège de méditation », qui évite aux énergies de se disperser...


On croit, à tort, que toutes les retraites sont silencieuses. Or, chez les bouddhistes, le travail en solitaire alterne avec le travail de groupe, appelé "méditation dans l’action". L’objectif est de développer une attitude spirituelle dans la vie quotidienne. « Notre stabilité intérieure doit se frotter à la réalité. Nous vérifions la profondeur de notre travail au contact des autres », reconnaît lama Tsultrim, l’une des rares femmes occidentales devenues lama.

Attention, ego

Au début du séjour, chacun adopte un rôle supposé idéal : calme, généreux, ouvert. Très vite, la vie fait tout exploser et le travail commence vraiment. « Le groupe nous renvoie à nous-même, comme un miroir : on ne pratique pas la patience tout seul ! » ajoute un moine. La première année, la vie de groupe demande à être stabilisée. Ceux qui décident de partir le font d’ailleurs à ce moment particulièrement difficile : douze heures de face-à-face avec soi sont trop violentes pour certains. Les réglages se font au fur et à mesure.

« Nous avons l’habitude de mettre la pancarte “défense d’entrer” autour de notre ego. Celui-ci est un jardin qui ressemble à un quartier de haute sécurité. En retraite, nous découvrons que nous pouvons ouvrir les grilles du jardin pour sortir et vivre en dehors de notre ego, se réjouit lama Puntso. Nous découvrons l’espace. Et plus nous méditons, plus nous nous sentons à l’étroit dans ce jardin qui limite l’esprit. »

Lama Tsultrim a fait ce chemin. « J’ai fait partie du premier groupe de retraite en 1985. J’ai beaucoup aimé la méditation et je ne voulais plus faire que cela. Je ne voulais plus sortir ! J’ai donc fait une seconde retraite dans la foulée et, à ma sortie, lama Guendune m’a désigné, avec une autre retraitante, comme lama. Nous ne nous sentions pas à la hauteur. Devant notre manque d’enthousiasme, il a donné un ordre : “Elles doivent.” Je comprends aujourd’hui son insistance. Le but de la méditation n’est pas de s’enfermer là où l’on se sent bien. Son ordre a fait exploser ma bulle de confort. Aujourd’hui, je médite dans l’action et je parcours la France pour enseigner la voie du Bouddha. »

Si le projet est tentant, le voyage n’est pas sans risque. Lors d’une retraite spirituelle, on découvre la totalité de l’iceberg, sans compromis. L’un va découvrir qu’il est avide et rongé de désir, l’autre qu’il est colérique et intolérant. Le but de la retraite n’est pas de soigner ses bobos, mais bien d’approfondir sa vérité intérieure. Alors, lentement, chacun s’applique, non pas à changer, mais à devenir complètement lui-même. « Il ne faut pas croire que tout cela soit extraordinaire. Pendant trois ans, nous continuons à vivre !


jeudi 6 mars 2008

Peace is every step - Thich Nhat Hanh (in english)

Ce documentaire dure 50 min. Le peu que j'en ai vu m'a touché.

Extrait de "Entrer en amitié avec soi-même (Pema Chödrön) "

Il existe un malentendu général chez tous les êtres humains nés sur cette terre: la tendance à croire que la meilleure façon de vivre est d'essayer d'éviter la douleur et de se contenter de rechercher le confort. On peut observer cela même chez les insectes, les animaux et les oiseaux. Nous sommes tous les mêmes.
Commencer à aiguiser notre curiosité, sans nous soucier du fait que l'objet de notre intérêt est doux ou amer, est une manière plus stimulante d'aborder la vie, qui renferme plus de joie, de bienveillance et d'audace. Pour mener une vie qui ne s'arrête pas à la mesquinerie, aux préjugés et au besoin de s'assurer que tout va toujours tourner comme nous le vouIons; pour mener une vie plus passionnée, plus pleine et plus joyeuse, nous devons nous rendre compte que nous pouvons tolérer beaucoup de douleur et de plaisir, afin de découvrir qui nous sommes et le monde où nous vivons, comment nous fonctionnons et comment fonctionne notre monde, comment tout cela est. Si l'on se préoccupe du confort à tout prix, dès que l'on éprouve la moindre petite douleur on va prendre ses jambes à son cou; on ne saura jamais ce qu'il y a au-delà de cette barrière, de ce mur ou de cette chose effrayante.
Quand les gens commencent à méditer ou à pratiquer une discipline spirituelle, ils pensent souvent qu'ils vont s'améliorer d'une façon ou d'une autre. Cette attitude représente une sorte d'agression subtile contre ce qu'ils sont réellement. C'est un peu comme dire: "Si je fais du jogging, je serai quelqu'un de bien mieux", "Si seulement je pouvais avoir une plus belle maison, je serais quelqu'un de bien mieux ", "Si je pouvais méditer et m'apaiser, je serais une meilleure personne". Ou bien le scénario peut consister à critiquer les autres; on pourrait dire: Mis à part mon mari, mon mariage serait parfait. "La mésentente entre mon patron et moi mise à part, mon boulot serait tout bonnement formidable". Et pourquoi pas : " Mis à part mon esprit, ma méditation serait excellente".
Mais la bienveillance - maitri - envers nous-même ne signifie pas que nous devons nous débarrasser de quoi que ce soit. Maitri signifie que nous pouvons toujours être dingue après toutes ces années; nous pouvons toujours être coléreux après toutes ces années; nous pouvons toujours être timide ou jaloux, ou manquer complètement d'estime envers nous-même. Il ne s'agit pas d'essayer de nous changer. La pratique de la méditation n'a pas pour but de nous rejeter nous-même et de devenir meilleur. Son objet est de nous lier d'amitié avec la personne que nous sommes déjà. La pratique se fonde sur vous, moi, qui que nous soyons, maintenant, exactement tel que nous sommes. C'est cela la base, c'est cela que nous étudions, c'est cela que nous sommes amené à connaître avec une curiosité et un intérêt prodigieux.
Les bouddhistes utilisent quelquefois le mot ego dans un sens péjoratif avec une connotation différente de celle rattachée au terme freudien. En tant que bouddhiste nous pourrions penser: " Donc nous sommes censé nous en débarrasser, n'est-ce pas" ? Il n'y aurait alors plus de problème. " Au contraire, il ne s'agit pas de se défaire du moi, mais plutôt de commencer à s'intéresser à soi-même, de faire des recherches et d'être curieux à son propre sujet.
La voie de la méditation et la voie de notre vie, somme toute, ont quelque chose à voir avec la curiosité, l'investigation. Le terrain, c'est nous; nous sommes ici pour nous étudier et pour entreprendre de nous connaître maintenant et non plus tard. On me dit souvent: Je voulais avoir un entretien avec vous, je voulais vous écrire une lettre, je voulais vous téléphoner, mais j'ai préféré attendre de retrouver mon équilibre. Pour ma part, je me dis: " Eh bien, si vous êtes peu ou prou comme moi, il se peut que vous attendiez une éternité"! Venez donc comme vous êtes. La magie, c'est d'être disposé à s'ouvrir à cela, disposé à être pleinement éveillé à cela. Voir comment nous fuyons continuellement le moment présent, comment nous évitons d'être simplement là tel que nous sommes est l'une des principales découvertes que permet la méditation. On n'estime pas que ce soit un problème: l'important c'est de le voir.
L'esprit d'investigation, ou la curiosité, implique d'être doux, précis et ouvert: être en fait capable de lâcher prise et de s'ouvrir. La douceur est un sentiment de bonté à son propre égard. La précision consiste à être capable de voir très clairement, à ne pas avoir peur de voir ce qui est vraiment là, tout comme un scientifique n'a pas peur de regarder dans le microscope. Louverture est la capacité de lâcher prise et de s'ouvrir.
Imaginez qu'à la fin de chaque journée quelqu'un vous passe un enregistremet vidéo de vous-même et que vous pouvez le voir intégralement. Il se peut que vous grimaciez assez souvet en faisant : " Pouah! " Vous verriez probablement que vous faites vous-même toutes ces choses pour lesquelles vous critiquez tous ceux qui vous agace dans la vie, tous ceux sur lesquels vous portez des jugements. Fondamentalement, entrer en amitié avec soi-même, c'est aussi entrer en amitié avec tous ces gens-là, parce que si vous parvenez à avoir envers vous-même cette sorte d'honnêteté, de douceur et de bonté et à rester clair face à vous-même, ce sentiment de bienveillance peut s'étendre aux autres sans obstacle.
Ainsi, la base de la maitri, c'est nous-même. Nous sommes ici pour apprendre à nous connaître et à nous étudier. La voie, la façon de le faire, notre principal véhicule sera la méditation, ainsi qu'un sentiment général de vigilance. Notre curiosité ne sera pas uniquement limitée à nous asseoir ici. Nous veillerons à maintenir ce sentiment d'être en vie, ouvert et curieux dans tour ce que nous faisons: traverser les corridors, aller aux toilettes, sortir dehors, préparer les repas à la cuisine ou parler aux copains, etc. Il se peur que nous fassions l'expérience de ce qui est décrit traditionnellement comme le fruit de la maîtri : une sorte d'entrain, d'enjouement.

Qui suis-je?







mercredi 5 mars 2008

Impermanence et Bonheur Emission Sagesses Bouddhistes France 2

Christophe André est un psychanalyste. Il a écrit des livres sur l'estime de soi (Imparfaits mais heureux). Et Lama Lhundroup réside au Bost. Il dirige avec Lama Tenzin les retrtaites de 3 ans dont je vais faire partie.

Hommage à Lama Guendune Rinpoché Emission Sagesse Bouddhiste France 2